Je serais toujours cet embryon noir
Car je ne marche pas sur vos chemins
Vous êtes les marionnettes de quelqu’un
et mes cordes sont entre mes deux mains
Je serais toujours celui qui a des poches
vides
…beaucoup
de fantômes dans sa mémoire
De ma fenêtre, je vous contemple... Âmes
morbides
Courir pour un rien, s’évanouir sur les
trottoirs
Je serais toujours un homme qui divise
Et vous ailleurs, des pantins qui se déguisent
Soumis à vos anciens temples
Construits sur les tombes des saints
Vous errez à bord des carrosses combles
et que je
conduis mon propre train
14 avril 2012
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